Extrait du journal

Vous voyez donc, mon cher ami, que, loin de. cantonner la poésie dans un petit carré de jardin et un air de flûte, je pense' qu'il faut lui ouvrir des portes toutes grandes sur la vie et l'action. Parce que je me suis demandé, un jour : « La poésie meurt-elle i », certains poètes, qui ne m'ont pas du tout compris, ont cru lire dans cette chronique que je presse.ntais la fin de la poésie, alors que je souhaitais de la voir se renouveler pour augmenter son rayonnement. Et, à ce propos, je réponds à M. Robert Honnert en lui disant que je ne pense pas qu'on puisse accuser les Critiques littéraires attachés aux grands journaux1 quotidiens de rester indifférents au sort des poètes. A,diverses reprises, on a parlé d'eux dans le Petit Parisien, on a cité des poèmes, et Fernand liregh, que nomme M. Honnert, pourrait, avec d'autres poètes de son renom et d'autres, inconnus, en témoigner....