Extrait du journal

rait nier i que la tendance s'accuse de plus en plus. Nous n'irons pas nous en plaindre puisque cette tendance est celle que nous regardons comme la plus valable. Si l'on devait, ainsi que le préconisent même de bons esprits, arriver à un Salon unique, il y aurait là un péril et le Salon des Tuileries ne serait guère moins intolérant que ses prédécesseurs. Non qu'on y prenne peu de souci de la jeunesse : elle ne cesse d'augmenter en nombre, mais l'expérience nous enseigne que les artistes, s'ils sont souvent bons juges du métier qu'ils pratiquent, ne le sont que dans des limites étroites et que les nouveautés véritables leur ont été, en général, imposées. Mais en fait le péril se trouve neutralisé par les facilités qui s'offrent aux refusés de se montrer ailleurs....