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Comœdia, 20 août 1920

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Comœdia
20 août 1920


Extrait du journal

Car combien de comédies modernes pourrait-on ainsi découper en pièces et morceaux!. La plupart d'entré eÍdes qui triomphent vaille que vaille à la scène, supportent si difficilement l'épreuve de la lecture, et celles mêmes que l'on relit sans déception ont besoin d'être relues jusqu'au bout et d'un seul trait, faute de quoi le lecteur se distrairait bien vite de sa lecture! Seules, les pièces d'un Becque, d'un Renard, d'un Porto-Riche, d'un Curd supportent l'épreuve du « découpage » par scènes et morceaux choisis. Seulement, cette épreuve lui - apparaît singulièrement concluante.Aussi, la plupart des hommes de métier proclament-ils qu'une comédie est faite pour affronter la rampe et être jouée, avant tout ! Avant tout, peutêtre, mais non pas uniquement. Le théâtre valable, c'est celui que Becque nommait « le théâtre de bibliothèque », et le théâtre durable et assuré de survivre, c'est celui dont on peut extraire une scène, une tirade, sans éprouver de...
Comoedia (1907-1944)

À propos

Le quotidien de l'actualité des spectacles Comœdia est fondé en 1907 par Henri Desgrange, propriétaire de L'Auto-Vélo – et inventeur du Tour de France. Ancien du journal Le Vélo, Gaston de Pawlowski est nommé rédacteur en chef. Il s'assure la collaboration de plusieurs grands critiques littéraires comme Guillaume Apollinaire ou André Rouveyre. Quotidien jusqu’en 1941 puis hebdomadaire, Comœdia était un journal culturel de quatre pages.

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Données de classification
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