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Comœdia, 20 février 1909

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Comœdia
20 février 1909


Extrait du journal

Cette fructueuse collaboration a acquis, depuis quelques années, une place très importante au théâtre et le public a rarement déçu sa légitimer ambition qui est de lui plaire. Les pièces de MM. de Fiers et Caillavet sont presque toutes inscrites au livre d'or des centièmes, même à celui des deux centièmes et cela constitue d'autant plus un record, que ces productions sont fort nombreuses, qu'elles occupent simultanément plusieurs grandes scènes parisiennes et qu'elles ne connaissent pas le chômage. Cette facilité est méritoire, si l'on songe que pour la conserver, les auteurs doivent résister à une tentation qui a causé des déboires à nombre d'écrivains de talent. Les auteurs de Miquette et sa mère, après avoir trouvé la bonne formule, l'ont précieusement conservée. Ils ne s'en sont pas lassés comme d'autres, qui, après avoir déterminé un succès par une de leurs œuvres, s'efforcent d'écrire un autre ouvrage tout différent. Il faut reconnaître une mûre philosophie et un sens aigu des travers de leur temps à ceux qui savent discipliner et restreindre leurs facultés créatrices. Ainsi le peintre Didier-Pouget....
Comoedia (1907-1944)

À propos

Le quotidien de l'actualité des spectacles Comœdia est fondé en 1907 par Henri Desgrange, propriétaire de L'Auto-Vélo – et inventeur du Tour de France. Ancien du journal Le Vélo, Gaston de Pawlowski est nommé rédacteur en chef. Il s'assure la collaboration de plusieurs grands critiques littéraires comme Guillaume Apollinaire ou André Rouveyre. Quotidien jusqu’en 1941 puis hebdomadaire, Comœdia était un journal culturel de quatre pages.

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Données de classification
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