Extrait du journal

L'action se poursuit dans la seconde partie et M. Mortier a donc eu parfaitement raison, quoi qu'en dise M. Forest, de lier les deux ouvrages dans son adaptation. Méphisto fait de Faust le favori d'un empereur, le mari d'Hélène, symbole de la beauté ; mais, d'ans cette union qui représente sans doute la volupté des arts, Faust n'éprouve qu'un bonheur sans consistance et sans durée. Puis vient la tentation de la gloire, celle de la puissance. Mais eUes. ne lui font pas - dire le mot attendu par le Diable. Faust ne le prononce qu'en entrevoyant sur un sol neuf une vie d'efforts et de combats. « Je voudrais vivre sur un sol libre, avec un peuple libre. Je pourrais alors dire au moment: « Attarde-toi, tu es si beau! » A ce mot attendu, Méphisto s'élance sur sa proie. Mais, loin d'être damné, Faust est .sauvé. Les esprits célestes chantent: « Celui* qui toujours s'efforce et prend peine, nous pouvons le déHvlrer., Il Et, ainsi, le poème s'achevé conformément à son début: I>ieAt tient compte dç llaspi^e....