Extrait du journal

Deux chiens surviennent qui précèdent un petit lad habillé de toile kaki et souriant, rennes en main, sur le plus bel alezan du monde. Le rideau de verdure qui nous entoure jette une fraîcheur de foret sur les pelouses qui prolongent la roseraie dans des perspectives de branches taillées sur des lignes de barrières neuves. Le ciel d'Ilede-France, plus tendre que les couleurs de la terre, coule de la rosée d'azur entre le* flèches du soleil. Au loin, sur une piste d'entraînement, trois autres chevaux passent qui galopent, je col tendu. La nature ainsi ordonnée et liée par les bêtes aux mouvements de la vie me rappelle une gravure anglaise du temps où j'étais écolier. Mais Fanny lIeldy, vêtue de linon sans parure et - coiffée d'un chapeau d'été orné de...