Extrait du journal

L'amitié de Nozière est excessive. En supposant qu'elle le fait exagérer des neuf dixièmes, il reste, malgré tout, que je me suis donné une peine un peu plus grande que celle de nos censeurs pour comprendre le poète allemand, et qu'au moins j'y suis allé voir. Ce sont des ignorants totaux, qui ne savent du Faust allemand que « Anges purs, anges radieux », qui attribuent à Gœthe ce q'M est à Gounod, qui n'ont puisé une instruction d'un quart d'heure que dans ,une encyclopédie ou dans urne vieille préface, qui nous reprochent à nous, eux qui n'ont pas l'ombre de l'apparence d'une idée du sujet, d'avoir été infidèles au poète allemand!...