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Comœdia, 25 mai 1932

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Comœdia
25 mai 1932


Extrait du journal

-Plus encore que Delacroix, qui se réclamait avec raison du titre de classique. Gustave Doré incarne le Romantisme. Devant le réel, il s'inquiète, il tâtonne, il erre. Rien d'étonnant que Marcel et Courbet aient eu pour lui quelque dédain. Il est une sorte de visionnaire qui voit surtout les choses lorsqu'il'en est loin. Il est un imaginatif qui recrée les spectacles, tous les spectacles, aussi bien ceux qu'il dessine pour montrer en leur vérité — divers aspects parisiens ou londoniens que ceux qu'il trace pour rendre visibles les épisodes de, la- vie de Gargantua, pour faire voir, les scènes de la Bible, pour accompagner Dante ou suivre Cervantès. 'Il est le traducteur plastique des écrivains. II monte à l'Olympe comme il se glisse dans le cortège de Peau d'Ane. Il s'arrête avec les Croisés devant Jérusalem, assiste aux combats de Roland furieux, mais décrit aussi la bataille...
Comoedia (1907-1944)

À propos

Le quotidien de l'actualité des spectacles Comœdia est fondé en 1907 par Henri Desgrange, propriétaire de L'Auto-Vélo – et inventeur du Tour de France. Ancien du journal Le Vélo, Gaston de Pawlowski est nommé rédacteur en chef. Il s'assure la collaboration de plusieurs grands critiques littéraires comme Guillaume Apollinaire ou André Rouveyre. Quotidien jusqu’en 1941 puis hebdomadaire, Comœdia était un journal culturel de quatre pages.

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