Extrait du journal

Après l'Amérique, où la fixation d'un maximum pour le cachet des vedettes de cinéma a échoué devant dès réalités commerciales plus fortes que la parole des hommes, les théâtres d'opéra, de langue allemande ont pris ces temps derniers des accords similaires. Adieu les cachets fabuleux ! Désormais, pense-t-on en Allemagne et, à Vienne, ce n'est plus à coups de marks qu'on se disputera tél ou tel acteur. Voire! Car la compétition demeure et ce n'est pas une entente de fc genre qui déterminera les faveurs du public. Si donc il y a des préférences, et il y en a, il faudra bien qu'elles se traduisent dans l'ordre théâtral par une surenchère des cachets ; il faudra bien que les directeurs en tiennent compte et il semble que la discussion se limitera à de pures questions d'argent. C'est ce qui n'a pas manqué d'arriver et on cite à Vienne le nom d'un chanteur dont les cachets n'ont pas baissa. Au contraire ! La surenchère n'en a été que plus vive et pour être plus secrète, elle n'a servi en rien les intérêts des directeurs....