Extrait du journal

L'affaire s'est passée dam un village de l'Hérault qui porte un nom de clarté, Claret. C'était le 5 mai dernier. Le jour des élections municipales. A Claret, comme dans tous les villages, c'est dans la marnée que les électeurs vont bu vote. Il n'y a que quelques rares retardataires, retenus par leurs occupations, qui voient dans l'après-midi. C'est ainsi que, vers les deux heures, la salle de vote de Claret respirait un calme complet. Assis devant la table au tapis vert, sur laquelle reposait l'urne, le maire et deux ou trois autres membres du bureau électoral, bavardaient tranquillement, causant de la mévente du vin, de la prochaine récolte, des mesures prises ou à prendre en faveur de la viticulture. Rompant cette tranquillité, un électeur se présente. Le maire se lève, prend l'enveloppe qui lui est tendue et qui contient le bidletin de vote, et la laisse glisser dans l'urne. L'électeur salue et sort, et la conversation reprend. Un moment après, voici un autre électeur. Puis; un autre....