Extrait du journal

Le procès Ville de Tokio est revenu hier devant la Cour d’appel de Dijon, pour conclusions du procureur général. Ainsi que l’on s’y attendait, celui-ci estime que ladite Ville doit aux porteurs de l’Emprunt 5 O/O par elle contracté en 1912, non pas i s francs fiançais comme elle le prétend, ni des francs-or comme l’avait décidé la Cour de Besançon, mais des francs fractions de la livre sterling au change fixe de 25,22. Pour lui, l’unité de l’emprunt ne peut être mise en doute; elle résulte notamment de l’unité d’auto risation et de l’unité de garantie. Les francs de la tranche française ne sont que la traduction des livres en lesquelles la Ville fut autorisée à contracter. Jugement à huitaine....