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Cote de la Bourse et de la banque, 3 mai 1887

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Cote de la Bourse et de la banque
3 mai 1887


Extrait du journal

Il est nécessaire de ménager la dette Bottante. L’Europe pourrait être amenée à traverser de grosses épreuves qui nous mettraient dans l’obligation d’improviserde grosses ressources. Or, une improvisation de ce genre ne peut avoir lieu quand les ressorts de la dette flottante sont démesu rément tendus. Les circonstances font donc un devoir au gouvernement d’apurer les anciens compte» et d’avoir des pages blan ches pour y inscrire ceux dont l’ouverture serait commandée par des complications européennes. Les discussions engagées au sujet de l’op portunité d’un nouvel emprunt ont amené aujourd’hui un peu de lourdeur sur le marché des Rentes. La liquidation des valeurs s’effectue pai siblement. Les reports sont très faibles. Beaucoup des valeurs ont profité d’un dé port. La tenue des places étrangères est bonne. La baisse parait finie ; mais les hési tations persistent. L'Italien est discuté à 97 50. Ce fonds est aujourd’hui mal classé et les événements qui se déroulent sur le littoral de la mer Rouge ne sont pas faits pour lui ramener la confiance qu’il inspirait naguère à l’épargne française. Le ministre de la guerre a présenté hier, à la Chambre des députés les projets de crédits extraordinaires destinés à subvenir aux lourdes dépenses de réorganisation de l’armée italienne. Le ministre demande que tous ces projets soient renvoyés à une seule commission et que l’urgence soit déclarée. Il conjure la commission de ne pas perdre de temps, parce qu’il pourrait en résulter des conséquences dont le ministère déclinerait la responsabilité. Les propositions du ministre de la guerre sont adoptées. L'Extérieure dé Espagne a peu d’affaires notables aux environs de 6h 1/2. L'Egyptienne Unifiée s’éloigne peu du cours de 385 55. Cette valeur est assez calme sur le marché anglais. Le Journal officiel égyptien publie le compte rendu de l’amortissement par ra chats de la Dette Unifiée à la date du 2â avril 1887. Les fonds applicables à l’amortissement s’élevaient à L. E. 135.866 Il a été racheté des obligations d’un capital nominal de L. E. 180, avant coûté, frais compris 122.800 Solde à nouveau L. E. 13.066...

À propos

Lancée en 1873, la Cote de la Bourse et de la banque était un quotidien financier qui indiquait toutes les valeurs de bourses et les différents cours. Entre 1876 et 1877, le journal publie en supplément la Semaine financière. Il fusionne avec Le Messager de la Bourse en 1879 et devient alors la Cote de la Bourse et de la banque et le Messager de la Bourse réunis. Le journal paraît sous ce titre jusqu'en 1940.

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