Extrait du journal

On a lu, dans notre numéro du 28 décembre, comment, au ministère des finances, on envisa geait la situation boursière de la place de Pa ris. Nous avons public un extrait de l'exposé des motifs rédigé par M. Bibot du projet de loi sur les douzièmes provisoires. Qu’il nous soit permis, à cette occasion, d’émettre quelques considérations : En ce qui a Irait à la situation du Parquet des agents de change, M. le ministre des finances a fait remarquer que ces officiers ministériels n’avaient pas songé un instant à décliner les responsabilités si lourdes que la guerre fait peser sur eux. On ne peut que s’associer à cet éloge. D’aucuns estimeront, un peu vite, qu’ils n’en méritent point, et ajouteront, non sans ii onie, qu’après tout, cette responsabilité ne se traduit point par la prise des livraisons des titres vendus fin juillet par report ou autre ment. Or, il faut considérer qu’ils se trouvent en face d’une impossibilité matérielle laquelle ne provient d’aucune faute à eux imputable. D’où est venu le trouble de la place? De la guerre, nous entendons bien ; mais comment la guerre a-t-elle agi sur les capitalistes clients du marche? De la façon suivante : les reporteurs sont, eu fin d’un mois, des vendeurs de titres. Ces titres, ils les avaient achetés en liquidation...