Extrait du journal

L’exercice 1918-1919, dont il a été rendu compte à l’assemblée du 19 août dernier, de lu Société Générale des Mines d’Algérie-Tunisie s’est soldé par un bénéfice de 783.719 fr. 53, sensiblement égal au précédent qui s’élevait à 728,005 fr. 90. Le dividende a été maintenu à 40 fr. par action et à 7 fr. 94 par part de fondateur. L’accroissement minime des bénéfices provient des difficultés de transport qui ont amené pour la principale des liliales de l’Omnium : La Com pagnie des Phosphates de Constantine un grand ralentissement dans son activité.Cette Société a, en effet, maintenu simplement sa situation «sans autres progrès que ceux apportés à ses installa tions et à ses préparations d’avenir ». Par contre, la principale source des bénéfices a été apportée par Y Union Espagnole de Fabriques d’engrais, de produits chimiques et de superphosphates, dont les résultats ont été très satisfaisants. Après avoir signalé, que l’Union Espagnole a fourni sans aucun bénéfice à la Défense natio. nale une quantité importante d’acide sulfurique et de pyrites, et indiqué que cette société a eu également à souffrir des difficultés d’approvi sionnements et de transports, qui ont été plus grandes qu’à n’importe quele autre moment de la guerre : (les usines de Valence ont du être arrêtés six mois, celles de Malaga et Alicante cinq mois), le rapport laisse entrevoir pour l’avenir des perspectives favorables. Le prix de vente des superphosphates en Espagne a été satisfaisant... « encore qu’il ne puisse être sage d’escompter leur maintien lorsque les conditions de la production redeviendront normales. Nul doute qu’en Espagne comme ailleurs, les be soins mal satisfaits de la terre en engrais, 11e sortent de la crise plus pressants et demain plus étendu. Au point de vue technique, nos usines ont été maintenues et demeureront dans état pleine ment satisfaisant. La situation financière de notre entreprise vous apparaitra certainement comme très saine. » En ce qui concerne les Phosphates de Constan tine, le rapport s’exprime ainsi : La période a été caractérisée par la crise persistante et aggravée des Chemins de fer algériens (je l’Etat qui ont réduit les tonnages de phosphates transportées audessous de nos prévisions les plus pessimistes. Par voie de conséquence nous avons du ralentir encore notre extraction aux dépens de nos prix de revient, très alourdi déjà par la cherté des matières et du combustible. L’extraction s’est trouvée ainsi réduite à...