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Cote de la Bourse et de la banque, 7 octobre 1905

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Cote de la Bourse et de la banque
7 octobre 1905


Extrait du journal

Le marché ne parvient pas à se ressaisir. Les allègements se poursuivent avec une régularité déconcertante pour ceux qui ont cru trouver dans la modicité trompeuse des taux moyens de reports un élément suffi sant d appréciation pour prendre position à la hausse. Aussi la lourdeur s’est-elle accen tuée dans la plupart des compartiments. En vain annonce-t-on comme imminentes de grandes opérations financières suscepti bles de donner au marché une activité extra ordinaire. Si alléchantes que soient ces pers pectives, elles ne peuvent cependant faire perdre de vue la question monétaire qui est actuellement au premier rang des appréhensièns du monde de la spéculation. 11 faut re connaître d’ailleurs que les places étrangèi es manifestent les mêmes signes d'inquiétude que la nôtre et que les cours en réaction qu’elles nous envoient ne sont pas faits pour relever la cote. Un facteur défavorable est venu s’ajouter aux causes de faiblesse du marché. Des offres très nourries ont pesé sur les valeurs sud-africaines qui se sont inscrites en vif re cul, entraînant dans leur chute les trusts mi niers cotés au Parquet : la Central Mining et l’Association minière. Les ventes qui se sont produites sur le premier, n’ont pu trouver que très difficilement une contrepartie. Comme nous sommes loin de l’emballement qui salua l’émission et quels amers regrets pour les souscripteurs ! Malgré la détente du change espagnol et le soutien apporté au marché de la Rente française par un gros achat pour le compte des Caisses d’épargne, la tendance franche ment lourde du début a fini par dégénérer en une véritable faiblesse pour certaines va leurs. Seul, le Rio, dans l’attente de la décla ration du dividende, a fait preuve d’une fer meté digne d’être remarquée quoiqu’elle n’ait exercé sur l’ensemble de la cote qu’ene influence presque nulle. An Parquet. —Le cours de 03 n'a pu être ressaisi sur Y Extérieure dont la tendance...

À propos

Lancée en 1873, la Cote de la Bourse et de la banque était un quotidien financier qui indiquait toutes les valeurs de bourses et les différents cours. Entre 1876 et 1877, le journal publie en supplément la Semaine financière. Il fusionne avec Le Messager de la Bourse en 1879 et devient alors la Cote de la Bourse et de la banque et le Messager de la Bourse réunis. Le journal paraît sous ce titre jusqu'en 1940.

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