Extrait du journal

vaincue que dans les circonstancesactuelles la discussion de la proposition de M. Arnaud (de I Anège) offrirait quelques dangers et ne présenterait aucun avantage. Une parole imprudente pourrait avoir les conséquences les plus désastreuses et faire couler des flots de sang. (-Dans cette situation, elle a été à l’unanimité d’avis de s'arrêter devant les dangers de la discussion, et d’adjurer M. Arnaud, de l’Ariége, de rutiler sa proposition (Vive agitation L’Assemblée manifeste à droite et à gauche des sentiments contradictoires très prononcés.) C’est, ajoute M. de Peyramont, dans un espoir d’apaisement que la proposition a été faite. La commission est convaincue que cet espoir pourra se réaliser mieux en retirant la proposition qu’en la laissant actuellement livrée à nos débats.— Mouvement. ISM. Thiers est entré pendant que M. de Peyramone était à la tribune. L’agitation est grande. Plusieurs voix • A demain f à demain ! !» m. le président. — Les auteurs de la proposition pourraient être entendus. t m. maraud (de l’Ariége) —H ne comprend pas l’impatience de l’A semblé à l’égard de sa proposition On vient nous dire que c’est une sorte de matière inflammable. Il fa a irait cependant, même pour la retirer, que ses divers auteurs eussent d’abord le temps de s’entendre ; qu’il puisse en conférer avec ceux de ses collègues qui ont signé este proposition. Ou ne peut donc savoir le résultat de ce qu’ils ont à faire pour ca soir même, — Approbation sur un grandi nombre de bancs....