Extrait du journal

Au lieu d’appeler les Cortès pour huit ou dix jours après la renonciation du prince Léopold, et donner au pays des explications, le gouvernement a trouvé bon pour éviter sans doute qu’on juge de sa conduite avec connaissance de cause n’a rien dit. Il est vrai que le général Prim et ses collègues eus-erit été fort embarrassés pour justifier le peu de [ révision qu’ils avaient eu en su vent mystérieusement une intrigue qui, vu l’antagonisme latent depuis quatre ans entre la France et l’Allemagne, ne pouvait pas manquer d’amener de graves complications. Dans les gouvernements constitutionnels quand un président du conseil des ministres a eu le malheur d’un échec aussi catégorique que celui que le général prima a essuyé, au heu de dire qu’il se met à la que m de la majorité, il se retire du pouvoir et laisse la place à de plus habiles en Espagne, c’est tout le contraire. On se renferma dans un silence complet pour prolonger une existence ministérielle éphémère....