Extrait du journal

première nuit, il revint régulièrement, malgré les pertes close», malgré le guet, avec cette malice * particulière, et cette finesse rusée, qui fait lapanage de la race féline. Comme on était au temps * dè la ponte, la terreur qu’inspirait ce visiteur aux couveuses, pouvait devenir fatale à la lignée de» canaris et des bouvreuil» ; même; le chat introduisant ses pattes entre les mailles du treillis, » réais commis deux meurtres, l'un sur la personne d'un serin hollandais, particulièrement allé:, l’Àutre sur une pauvre couveuse qui se laissa1 griffer à son poste, plutôt que d'abandonner ses oeufs. Ces crimes demandaient une véûgetence éclatante, qui prévint le retour de nouveaux forfaits ; ont eu recours au jardinier, cê "grand gaillard que j'avais vu sortir de la cuisine ; ІГdéposa près de la volière un piège à fouines, et pour faites la* partie belle au maraudeur, on laissa ce solr-lâ la perte ouverte. Naturellement, Raminagrbbis vint à l'heure aocôutûmée, et se fit pincer. Pris par une petite, il se débattit en criant de la plus affreuse manière. La voix d’Un chat aux abois ressemble trop à celle d’unhotnine qui geint; surtout à travers un plafond, pour qu’on ne s’y trompe pas aisément. J’étais disposé à me tromper. Les secousses que la bête donnait à sôn piège, pour s’en débarrasser, causèrent ce bruit • de ferrailles sinistres qui m’avait fait croire à une " lutte au-dessus de ma tête ; et enfin, lorsque 4” chat eut retiré sa patte blessée et parvint à prend?e la fuite dans le jardin, il y rencontra le jardinier, accouru à ses lamentations, qui le gratifia au...