Extrait du journal

seqi moyen aux fiémenlrs stériles que -— — , _ , efpaîres allés (tê'commerce, était dé consulter directement le pays, en ouvrant une en quête d’une « scrupuleuse loyauté. » Quand le pays lui même aura parlé, oh! alors, le gouvernement devenu d’autant plus fort qu’il aura su se borner jusque-là au rôle impartial de témoin, aura le droit d’inter venir comme arbitre, Telle est la véritable raison du silence gardé par le gouvernement, et de la réso lution prise par lui de ne point dénoncer les traités, au grand préjudice de l’indus trie elle-même qui s’est outillée depuis dix ans, en vue de la concurrence étran gère. En d’autres termes, M. le garde des sceaux a rendu hommage au principe de la liberté commerciale, vers laquelle le gou vernement s’acheminera avec mesure et suivant les indications du pays. Mais il im porte avant tout que la lumière se fasse sur les résultats des traités de commerce, et c’est pourquoi le gouvernement accepte l’enquête parlementaire en s’abstenant d’en préjuger le résultat dans un sens ou dans un autre. On sait que l’ordre du jour pur et simple, réclamé par le gouvernement, a été adopté à la majorité de 212 voix contre 32. Le triomphe a été complet. Ce vote, rapproché de celui qui a été obtenu à l’occasion de la demande en poursuites contre M. Rochefort, prouve que le cabinet a la confiance de la chambre, que l’un et l’autre marchent d’un commun accord à la réalisation du programme libéral de l’Empereur, et que j’on n’a point à redouter ces conflits, qui sont une cause detroubles et d’inquiétudes. Le pays ne peut que s’en féliciter. Félix SORDET....