Extrait du journal

tait dégagée de l’étreinte odieuse du bandit. — Vous êtes un infâme et un lâche ! — s’écrie-t-elle.—Arrière, entendez-vous !.. Soyez maudit, monstre !! Et, au paroxysme de la fureur, elle lui crache à la face. Noriega pousse un rugissement formi dable, et, le poignard levé, se précipite sur sa proie. — Tonnerre et sang ! — grince-t-il entre ses dents, — je la tuerai... quand je devrais lui briser la cervelle à l’angle d’un meuble, l’étrangler de mes mains, lui ouvrir les veines avec mes ongles... ce sera notre nuit de noces ! Mais Linda ne l’avait pas attendu. Franchissant d’un bond le seuil de la tienda, éperdue, l’œil hagard, elle fuyait portée pas les ailes de la peur, au milieu de l’obscurité du dehors. Sa course de biche traquée, car don Antonio la poursuit, la conduit dans la direction de la case de Barbara. Hélas ! les forces commencent à man quer à la malheureuse jeune fille. Ses ge noux se choquent, ses artères sifflent dans ses tempes, sa poitrine bondit à éclater. Tout-à-coup, elle sent les doigts de Noriega qui se crispent à son cou... c’en est fait d’elle ! Elle jette un cri terrible......