Extrait du journal

Je n’ai plus le droit de céder à mes préférences personnelles lorsque vous in voquez les intérêts de la ville et du canton, lorsque vous invoquez surtout les inté rêts u’une population ouvrière à laquelle je demeure profondément attaché. Elle a su et saura trouver dans les inspirations de son cœur et dans son bon sens, les moyens de se prémunir contre les desseins de faux amis, qui pour la plupart ne travaillant pas eux-mêmes, n’ont pas à craindre de paralyser les sources du travail. J’accepte donc la candidature que vous m’offrez et je réponds à l’appel que vous m’adressez au nom de l’union et de la concorde qui ont si heureusement marqué trente-cinq années de ma vie au Creusot. Veuillez agréer,Messieurs, l’expression de mon entier dévouement. E. SCHNEIDER....