Extrait du journal

Nous avons omis de signaler parmi les qualités qui re commandent le Patriote aux hommes de go fit et aux amis de la vérité, l’habitude de substituer à toute polémique sérieuse la guerre des injures, la lutte de personne à per sonne. Nous ne le suivrons pas sur ce terrain. Les gros mois infamies, délations, en l’absence de t oute preuve et de toute discussion, n’ont jamais, que nous sachions, cons titué une réponse, pas plus que les personnalités à l’adres se d’un écrivain qui parait avoir jadis blesse vivement le Patriote. Ce journal peut reprendre les flèches qu’il a lancées à tout hazard ; elles se sont trompées de but. Du reste le Courrier n’est pas un mur banal sur lequel des hom mes isolés affichent leurs doctrines, c’est l’organe d'une opinion, l’œuvre collective de citoyen animés des mêmes idées. S'il en est besoin, la responsabilité personnelle des rédacteurs saura se dégager de celle du gérant. En at tendant, peu importe sur quelle tète tombe le mépris du Patriote. Quant au procès qui nous a été intenté jadis par M. Jules Bastide, ancien rédacteur du National, le Patriote sait sans doute que si les juges de la monarchie nous ont condamnés, le jury de la République devrait aujourd’hui nous absoudre. C’est un des bienfaits que nous devons au journal de M. Bastide et au 21 février, que d’avoir for...