Extrait du journal

aucun moment les intérêts de la France n’avaient été négligés pour protester con tré tout ce qui a été dit et en maintenant à d’autres.... Le président du Conseil descend de la tribune en esquissant un nouveau geste de découragement. Les trois quarts de la salle l’applaudissent-. M. Briand regagne son banc et, â la surprise générale, M. Briand ne revient à son banc que pour prendre sa serviette et se dirige vers la sortie, suivi de tous les ministres ; de nombreux députés conti nuent à l’applaudir. Les socialistes crient : « Dissolution 1 dissolution ! 1 » M. Raoul Péret lève la séance au milieu d’une vive émotion. LA DÉMISSION PARIS. — Après avoir quitté le PalaisBourbon, M. Briand et les ministres se sont rendus à l’Elysée, à 16 h. 35, pour porter la démission du cabinet. M. Millerand a accepté cette démission. La Lettre de démission PARIS. — Voici le texte de la lettre de démission de M. Briand : Parié, 12 janvier 1922. Monsieur le président de la République, Noue avons l’honneur de vous remettre notre démission, en vous priant de bien vouloir agréer avec nos remerciements pour la confiance que vous avez eue en nous, l’expression de nos respectueux dé vouements. BRIAND. Pourquoi M. Briand a-t-il démissionné 7 Les députés pensent que M. Briand fa tigué des critiques dont il était l’objet au cours des négociations délicates, a donné à cette finale un sens ironique. Plusieurs supposent même que son départ peut n’être qu’une fausse sortie. La manifestation de sympathie de la Chambre à son égard au moment où il quitta la salle .prouvant qu il n’a pas perdu la confiance de l’assemblée. Il convient de dire que la plupart des interlocuteurs estiment que M. Briand n’a pas pris à la légère une aussi grave détermination et qu’il i*e reviendrait des sus que difficilement DANS LES COULOIRS do la CHAMBRE Les députés sont portés à conclure que c’ost tout un ensemuie du faits notamment la facilité avec laquelle on a accueilli au sein même du Conseil des ministres et au Parlement des b r.lits inexacts sur les né gociations

À propos

Lancé sous le titre Le Drapeau tricolore en 1832, ce journal de Chalon-sur-Saône devient le Courrier de Saône-et-Loire en 1840. En 1921, il absorbe le Journal de Saône-et-Loire et l'intègre à son nom en 1947 pour donner Le Courrier, Le Journal de Saône-et-Loire. Depuis 2000, le titre est publié à nouveau sous le nom Journal de Saône-et-Loire.

En savoir plus