Extrait du journal

lement toléré, mais même encouragé par l’Angle terre, venait à aboutir à de graves complications, le gouvernement britannique serait, aux yeux du gouvernement pontifical, grandement responsable d’une malheureuse catastrophe. Tant que l'Angleterre favorisera des conspira tions contre le gouvernement pontifical, il ne sau rait y avoir de paix solide et durable. Que peut faire le gouvernement papal en de pareilles cir constances? Doit-il demander à l’Irlande catholique des secours contre l’Angleterre? A Dieu ne plaise! Le gouvernement anglais rend le mal pour le bien, niais le gouvernement papal ne sait et ne saura jamais que rendre le bien pour le mal. Puisse l’Angleterre, ouvrant les yeux à la lumière, agir désormais avec plus de justice vis-à-vis d’une 1 puissance non-seulement inolTeusive mais encore amicale ! La liesse fait à ce sujet les réflexions suivantes : « L’Angleterre qui, en 1859, n’a voulu donner à l’Italie ni un homme ni un écu, s’est montré depuis lors favorable à tout ce qui pouvait faciliter l’achcvemcnt de l’unité de la Péninsule et amener la chute de Rome et de la papauté. Pour elle, ce n’est pas de la politique, mais du fanatisme religieux. De race saxonne, clic ne tient pas à relever un peuple de race latine ; mais, protestante, clic poursuit dans la papauté l’institution fondamentale du catholicisme. Et c’est ainsi que, par une passion d’Eglisc, on voit un pays éminemment conservateur et libre, prêter la main à une entreprise qui est avant tout révolutionnaire dans son principe. Pour extrait : FélixSORDET....