Extrait du journal

vl laissons au bon sens public le soin de faire justice de telles inconséquences et de telles contradictions. Le Journal des Débats, tout, en annonçant qu’il se lient à la disposition de toutes les « candidatures libérales <>, ne saurait se dissimuler le peu de fond qu’il y a à taire sur un succès quelconque. Voici ce qu’il dit à ce propos : u C'est aux dispositions generales du pays, encore hésitant et partage entre la crainte d'agita tions nouvelles et le désir à peine renaissant du progrès, qu’il faudra faire remonter la responsabi lité des élections, quelles quelles soient, qui se préparent. Les noms, même les grands noms, les journaux, même populaires, ont une action moins décisive qu'on est tenté de le croire sur le suffrage universel. L'elal general des esprits y est tout ou presque tout, et lorsqu'un pareil courant est dé terminé dans un sens ou dans l'autre, les efforts individuels tes plus énergiques réussissent rare ment à le remonter. » Celte appréciation me parait saine et dé gagée (Tillusions qui, ailleurs, sont beau coup trop vives et ne peuvent manquer d’être cruellement déçues. Oui, l’opinion publique est avec l’Empereur, parce que, entre le souverain elle pays, il y a eu, dans le passé, communauté d action, comme il y a. pour I avenir, communauté de vues et de sentiments, et rien ne pourra briser cette heureuse et féconde entente. Que les hommes hostiles, les ambitieux ou les in trigants en prennent leur parti. En ter minant, j’emprunterai à la dation les pas sages suivants : « Nous avons aujourd'hui V Km pire, debout sur les ruines accumulées des rhéteurs, des joueurs de flûte. Instruit par l'experieuce, il parte peu, il fait beaucoup. Il écoule tes bavards ; les bavards ont du bon, il faut les crouler, faire profit de leurs avis, de leurs conseils, de leurs oppositions en toutes choses ; mais il ne faut pas les mettre au pouvoir, ni même, autant que possible, dans lés assemblées, où ils feraient perdre le temps. » Tout est bien comme nous «ommes, avec cet Empire discret, actif, occupe à agir non pas à par ler. Ge ne sont point ses paroles, mais ce sont ses actes qu'on entend dans le monde. L’Empire a prouve depuis longtemps qu'il peut faire de gran des choses pour la liberté, pour le progrès, pour la gloire, et, aptes dix années, il a réalisé plus de progrès démocratiques que tous le.sgouvernemenls ensemble, de quelque espèce qu'ils soient, depuis cinquante ans, y compris les républicains de 1848. » U Union annonce que M. Berryer, après de longues hésitations, accepte la candida ture a Marseille. Enfin, M. Eugène Pelletai) se porte dans la circonscription de Beaune (Côte-d’Or), où M. Carnot a décliné la candidature que lui offrait l’opposition. Pour extrait: Félix SORDET....