Extrait du journal

(De notre rédaction parisienne) Les méthodes de travail à la Chambr.e ne s’améliorent pas. Ce matin, on devait interrompre le débat sur le chômage pour prendre le projet d’outillage, ce qui n’était pas choquant, puisque ce projet a pour but précisément de remédier au chômage, niais on a commencé par voter le projet sur le» fusions de sociétés, on a ensuite amorcé l’outillage avec le rapport de M. Lamoureux, puis la séance a été suspen due parce que le gouvernement ayant dé posé ce matin même un nouveau projet relatif au délai de grâce des commerçants menacés d’éviction, et que la commission du commerce, faisant diligence, devait Je rapporter avant la fin de la «séance. Le projet a été en effet voté. Mais l’outillage avait dû être abandon né. Nous sommes d’accord avec M. Pernot pour prouver quo ce sont là des mé thodes déplorables de travail. Puisque nous parlons du sympathique député du Doubs, nous sommes autorisés par lui à démentir la prétendue information parue dans un journal d’échos, d’après laquelle i- quitterait. l’U. R. D. avec une vingtaine de ses collègues, soit pour devenir indé pendant., soit pour se faire inscrire au groupe démocrate populaire. M. Robert Serot, député de la Moselle, mis en cause dans le même journal, nous a donné le même démenti. La séance n’ayant commencé qu’à 4 heures, le bruit s’est répandu tout de suite que certainement, clans l'assemblée, on désirait en terminer aujourd’hui, car on a refusé à M. Louis Dubois de joindre son interpellation à celles qu’on est en train de discuter. A 5 heures, tout dépendait de la durée du discours de M. Doiiot Le secrétaire général de la présidence. M. Carrier, ré pondant à une question que nous lui po sions au sujet des intentions du président du conseil, nous a dit : « Il veut parler dans de bonnes conditions, et d’autre part tout le monde est d’accord pour qu’il n’y ait. pars de séance de nuit: » Ajoutons que le débat sur les chemins de fer n’aurait pas lieu jeudi. A. LAUDAT....