Extrait du journal

A j* » Nous .ne songeons pas à dis cuter l'obligation où se trouvent certains de nos confrères — et ceux notamment de la presse parisienne — d’augmenter leur prix de vente. Les charges qui pèsent sur eux, nous les supportons nous-mêmes. Nous en connaissons l’ampleur et . la gravité. Soucieux néanmoins de ne pri ver aucun de nos lecteurs et amis de l’information à laquelle ils ont droit ; désireux aussi de ne pas contribuer, dans une mesure, si légère soit-elle, à obérer encore de modestes budgets familiaux, si cruellement éprouvée déjà, nous avons décidé de poursuivre, aussi longtemps qu’il nous sera possible, l’effort dont nous avons entretenu déjà nos lecteurs et au succès duquel ils se sont associés d’une manière si large et si compréhensive. En n’apportant, aujourd’hui encore, aucun changement dans son prix de vente, notre journal consent un nouveau sacrifice, tente un nouvel effort A tous ses amis, à tous les défenseurs de la cause nationale, de l'aider en travaillant plus ac tivement que jamais à sa plus large diffusion. LE COURRIER....