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Courrier de Saône-et-Loire, 28 novembre 1872

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Courrier de Saône-et-Loire
28 novembre 1872


Extrait du journal

plein d’inquiétude sur le sort de son fils. Barnier lit tout son possible pour le rassurer avant de le conduire dans la chambre du malade. Gelui-ci venait de s’éveiller, et, dès qu’il aperçut son père, il le reconnut et lui tendit la main. Le marquis l’embrassa avec émotion, contenant avec peine ses larmes. La marquis fut bientôt mis au courant du terrible danger auquel son fils avait échappé presque par miracle. Il demanda le nom du sauveur, et quand on le lui eut dit, il demanda à lo voir. Jules reçut fort modestement l’expres sion de la gratitude du père et du fils, mais repoussa les offres que lui fit le mar quis. D'après les indications de Maxime, Bar nier écrivit le signalement approximatif des deux misérables qui avaient failli tuer le jeune homme. Il y joignit une note ra contant brièvement cette tentative d’as sassinat, et adressa le tout au maire de Port-Marly. Au bout de peu de jours Maxime put se lever. Il allait enfin revoir Blanche I Mais au moment où il allait sortir de sa chambre, son père vint lui annoncer que M. Candreau, son fils et sa fille étaient arrivés de Paris exprès pour le voir. Cette...

À propos

Lancé sous le titre Le Drapeau tricolore en 1832, ce journal de Chalon-sur-Saône devient le Courrier de Saône-et-Loire en 1840. En 1921, il absorbe le Journal de Saône-et-Loire et l'intègre à son nom en 1947 pour donner Le Courrier, Le Journal de Saône-et-Loire. Depuis 2000, le titre est publié à nouveau sous le nom Journal de Saône-et-Loire.

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