Extrait du journal

quand une tête émergea... celle de Fau vette... On s’empressa de lui venir en aide pour le monter dans le bateau. Il était littéralement à bout de force. — Et l'autre î lui demandèrent les agents. Il haussa les épaules. — Il doit être au fond, répondit-il. Ah! le brigand !... il m’avait cramponné et me tirait à lui. J’ai espéré un mo ment tenir jusqu’à ce qu’on arrive à mon secours. On nous aurait ainsi repêchés tous les deux. Mais, pas moyen, je suffoquais. Ma foi ! j’ai pensé à un vieux truc que m’avait enseigné dans le temps un matelot de mes amis... j’ai raccourci l’autre jambe, et v’ian !... je lui ai appli qué un coup de talon sur la tête... il a lâché prise immédiatement. J’aurais bien essayé de le repêcher, mais j’étais trop fatigué... Tâchez de le retrouver, vous autres... On explora en vain le fleuve. Nulle part Loyal-Francœur ne reparaissait. Deux ou trois agents eurent le cou rage de plonger, malgré le froid et l’obscurité. Ils ne trouvèrent rien. La Seine gardait sa proie. — Allons, dit en grelottant Fauvette, j’ai eu le coup de talon trop vif... On avait repêché Antheaume qui, lui aussi, claquait des dents. Ils rentrèrent avec leurs camarades se chauffer dans...