Extrait du journal

Le drapeau de la France va de nouveau se déployer sur Rome, et, au moment où nous écrivons, nos troupes, qui se sont embarquées samedi soir à Toulon, font sans doute leur entrée dans la capitale de la chrétienté. Tout le monde eût désiré que notre intervention pût être écartée. Malheu reusement, il n’en a pas été ainsi. Une nécessité impérieuse nous a de nou veau appelés en Italie : l’honneur. Et c’est pour imposera tous le respect de sa signature et de la foi des traités que la France reparaît dans ia Péninsule. « Ce n’est pas une nouvelle expé dition de Rome qui commence, dit la Patrie, c’est une défense armée de la Convention du 15 septembre Nos soldats vont droit à ces bandes révolutionnaircsqui, favorisées un jour par la faiblesse d’uu ministère italien, relèvent leur drapeau. » « Pour le moment, » lisons-nous encore dans la France, « pour le mo ment, nous ne sommes pas en présence de la question du pouvoir temporel et de l’unité italienne, sur laquelle il y a eu et il y aura encore tant de con troverses, nous sommes en présence d’une question d’honneur et de dignité nationale, et sur de tels intérêts la di vision n’est pas possible. » En lin, le Constitutionnel s’exprimait en ces termes : « C’était la révolution

À propos

Lancé sous le titre Le Drapeau tricolore en 1832, ce journal de Chalon-sur-Saône devient le Courrier de Saône-et-Loire en 1840. En 1921, il absorbe le Journal de Saône-et-Loire et l'intègre à son nom en 1947 pour donner Le Courrier, Le Journal de Saône-et-Loire. Depuis 2000, le titre est publié à nouveau sous le nom Journal de Saône-et-Loire.

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