Extrait du journal

Le même Jules Favre, qui depuis de manda « pardon à Dieu et aux hom mes », se levait et disait : « Vous agi« tez en vain le spectre du drapeau « rouge, nous n’en avons pas peur ! » Et six mois après, Jules Favre, Jules Ferry et toute la bande s’enfuirent à Versailles, chassés de Paris parles par tisans du drapeau rouge. Ernest Picard, le joyeux sceptique, obtint un grand succès : Un ministre expliquant le rôle des caisses de dota tion de l’armée, débutait par ces mots : « Et d’abord, pourquoi une caisse ? — « Pour la vider, » répliqua Pi card 1... Les hommes de septembre et les op portunistes de nos jours, qui laissent un budget en déficit d’un milliard et demi, ont prouvé qu’ils s’entendaient à merveille à « vider les caisses. » Quant à M. Jules Simon qui eut des illusions, qui bravait le drapeau rouge avant 1870, — qui ne voulait pas d’ar mée permanente ; il est bien revenu de ses erreurs ; il faut savoir gré à cet homme politique, que nous ne confon dons pas avec la tourbe des politiciens de son parti, de réparer par ses votes et par ses écrits le mal qu’il a pu faire. Aujourd’hui, M. Jules Simon a peur du drapeau rouge, l’expérience l’a cal mé, et il a le courage de le dire. Et voici quelques extraits d’un de ses ar ticles : « Le drapeau rouge, que vous avez a tant maudit, est chez vous, dans vos « propres rangs;on vous l’apporte déjà « dans toutes les cérémonies. Vous « l’avez repoussé avec dureté, puis

À propos

Lancé sous le titre Le Drapeau tricolore en 1832, ce journal de Chalon-sur-Saône devient le Courrier de Saône-et-Loire en 1840. En 1921, il absorbe le Journal de Saône-et-Loire et l'intègre à son nom en 1947 pour donner Le Courrier, Le Journal de Saône-et-Loire. Depuis 2000, le titre est publié à nouveau sous le nom Journal de Saône-et-Loire.

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