Extrait du journal
Le livre d*Or du parti républicain. SES TITRES ET SES ÉTATS DE SERVICE Oh l’on voit les preuves de son patriotisme. « Qu’on refonde au besoin cette colonne militaire de la place Vendôme et ce bronze que n’ont jamais regardé les mères, trophée de nos fatales victoires. » (Ratisbonne. — Journal des Débats, 28 septembre 1870). « Si ce n’est pas la République qui est procla^^' en France, alors nous tournerons nos regardé patrie libre. » (Foliet, l’un des 363. — Déclaration faite dans une réunion publique tenue à Annecy, pendant la période électorale du mois de juillet 1871.) « Dans la matinée du 27 (août), un habitant de Nouart (républicain rouge) (sic), a raconté aux avantpostes allemands établis aux abords de la ville que, dans l’après-midi du 27, il y aurait à Saumenlhe 10,000 Français sous les ordres du général Margue ritte, que 17,000 seraient au Chêne et que Mac-Mahon marcherait de Vouziers sur Buzancy avec le gros de l’armée, qui serait forte de 150,000 hommes. » (Extrait du 7e fascicule de l’ouvragar de l'état-major allemand sur la guerre de 1870-71, p. 240.) « Je suis Français, et je suis venu ici pour deman der pardon au peuple italien de ce que les Français lui ont fait en 1849. A l’endroit môme où le crime a été commis, je viens prier les italiens d’oublier cette page, qui ne fait aucun honneur à la France. L’histoire des peuples nous apprend que ceux qui surprennent les autres serout surpris à leur tour. La France a dû payer en 1870 son expédition entreprise en 1849 contre l’Italie. « L’invasion de 1870 a été une dure, mais juste leçon, une expiation pour le bombardement de Rome. » (Armand Lévy, ex-rédacteur en chef, pen dant le siège de Paris, du Patriote. — Déclaration faite dans un meeting tenu à Rome au mois de mai 1876.) • Annecy, 10 septembre 1870. « Préfet a intérieur. « Je vous prie de confirmer ma nomination. C’est urgent. Depuis le 4, on ne s’est occupé que du côté théâtral de la République, mais on ne paraît pas songer à la défense nationale. Les gardes mobiles demandent à partir ; on n’y pense pas. %« Le préfet, Jules Philippe, s (l’un des 363.) • » N’est-ce pas un être fictif, dépendant uniquement de conventions humaines, qui, sous le nom de patrie, se place entre l'humanité et la famille? « Qu’est-ce que la patrie? t Le sais-je? « Quel préjugé plus soigneusement entretenu que celui-là ! . • On ne nous le présente jamais qu'avec des images héroïques : tout le monde enfle sa voix pour en parler. Il semble que c’est la plus belle vertu !... « On fait, à force d’art, de singulières créations dans le cœur humain. Quoi de plus difficile que de persuader à cent mille hommes grossiers qu’ils doivent se faire hacher pour quelques mètres de soie tricolore attachés à un piquet. On y parvient, pour tant ; et que faut-il pour cela? De grands mots et quelques fanfares. « Jules Simon. »...
À propos
Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa Le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, le journal devint Le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher. Il traitait en quatre pages de toutes sortes d’actualités (littéraires, agricoles, scientifiques et politiques) et soutenait une ligne favorable à ce qu’il nommait une « monarchie chrétienne et tempérée ».
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