Extrait du journal
Bourges, 17 Juillet S'il était, ici-bas, une consolation humaine à mon immense douleur, ce serait assurément le concours des profondes sympathies qui me sont venues de toutes parts ; et, surtout, c^mme auguste sanction à tant de témoignages affectueux, la lettre suivante qui, par la plus délicate et la plus bienveillante attention , n’est arrivée le jour même de la Saint Henri : « Froshdorff, le 12 juillet 1874 « Monsieur, » La nouvelle et cruelle épreuve qu'il a plu à Dieu » de vous imposer n’a point trouvé le cœur de Mon» seigneur le comte de Chambord insensible. S’il » apprécie vivement les services et le dévouement de 9 ceux qui ont, ainsi que vous, Monsieur, consacré » leur vie à la défense des intérêts religieux et à celle » du grand principe qui se personnifie en Lui, il n’est 9 pas moins touché du malheur qui les frappe ; et le • vôtre se présente dans des conditions tellement » douloureuses, quil en est tout particulièrement » ému. 9 Monseigneur qui, dans des circonstances plus » heureuses, vous a, Lui-même, donné l’assurance du » bienveillant intérêt qu’il vous porte, veut que je » vous dise aujourd’hui qu’il s’associe sincèrement à • votre douleur, comme II a pris part, autrefois, à » vos joies. * Soyez son interprète auprès de votre famille, et 9 croyez à toute sa sympathie, de même qu’il compte » plus que jamais, dans les graves circonstances où > nous sommes, sur votre zèle et votre fidélité. » Veuillez agréer, Monsieur, etc. * M‘‘ de Forf.sta. » Après avoir publié cette lettre à la place qui lui est due, je ne puis trouver une meilleure occasion de remercier de tout cœur et dans toute l’effusion de ma vive reconnaissance tous mes confrères de la presse catholique et monarchique de province, ainsi que toutes les personnes qui ont bien voulu m’exprimer toute la part qu’ils prenaient aux épreuves si doulou reuses et si poignantes qu’il plaît à Dieu de m’envoyer ! Guénebault....
À propos
Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa Le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, le journal devint Le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher. Il traitait en quatre pages de toutes sortes d’actualités (littéraires, agricoles, scientifiques et politiques) et soutenait une ligne favorable à ce qu’il nommait une « monarchie chrétienne et tempérée ».
En savoir plus Données de classification - magne
- guénebault
- thomas de marie
- mathieu-bodet
- casimir périer
- lucien brun
- boulier
- cézanne
- léon say
- havas
- france
- laon
- coucy
- berry
- paris
- gilbert
- versailles
- cher
- bourges
- allons
- l'assemblée
- journal officiel
- la république
- assemblée nationale
- chambre
- sénat