Extrait du journal

personnes qui étaient dans l’intérieur, une jeune femme et un enfant. Mais soudain, il pâlit, tout sou sang reflua à sou cœur et il poussa un cri. « C’est elle !... » Il courut aux chevaux et il fut renversé. Il se releva, reprit sa course, regagna l’équipage cl se cramponna aux ressoils de derrière. La jeune femme passa la tête à la portière et donna un ordre au cocher. Aussitôt celui-ci fit claquer son fouet et assaillit le malheureux qui pencha la tête mais ne lâcha pas. Alors ce fui une lutte dans l'attaque et dans la résistance. Le cocher fit pleu voir une grêle de coups de fouet. Gaspard tint bon. !l en reçut sur le corps, sur la tête, sur les mains. Un moment arriva où scs mains furent tout en sang. Il ne lâcha pas encore. Le cocher continua, puis en même temps il tourna l’avenue de Paris cl mit ses chevaux au g alop. Tout fut mis en œuvre, et au bout de plus d’un quart d'heure de lutte, Gaspard tomba sur la rouie, éclopé, meurtri, ensanglanté et presque sans connaissance. Il essaya de se relever aussitôt, mais il retomba. Avant qu'il eût pu parvenir à se mettre sur ses jambes le carosse était loin et atteignait déjà les premières maisons de Ghavillc. Il alla, se traîna plutôt, jusqu'à un banc de l’ave nue, s’assit et, la tête dans ses maius, se prit à pleurer....