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Courrier du Berry, 21 novembre 1879

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Courrier du Berry
21 novembre 1879


Extrait du journal

d’une politique catholique, pour ramener la patrie dans les voies de sa vocation, et, par cette vocation renouvelée, convertir encore les rois elles peuples. Lé hasard n’a pas fait ces choses ; elles ont été pré parées par celte miséricordieuse Providence qui, du désordre et de l’anarchie, veut faire sortir les plus magnifiques triomphes de l’unité » Le marquis d’Auray cite les principaux passages des lettres et des manifestes qui contiennent lout le programme politique de M. le comte de Cham bord, et l’auteur conclut : t Qui donc après celà pourrait dire que le comte de Chambord n’est pas de son temps, sans procla mer implicitement qu’il est des temps où l’honneur, la dignité, la foi, la religion ne sont plus le signe de la grandeur humaine cl que la France a consenti une irrémédiable déchéance? Qui donc repousserait le roi saus faire injure au Dieu qui l’a voulu parfait chrétien ? Qui donc le méconnaîtrait sans outrager celle miséricorde qui ne laisse la France écrasée sous le poids de ses fautes et de ses révoltes que pour lui rendre l’intelligence des nécessités du salut social, qui n’a incarné la souveraineté vraie et légi time dans une nature si élevée que pour donner à la lésurrection nationale un gage de grandeur et de durée, qui ne supprime les obstacles que pour manifester les vues providentielles et ramener au droit tons les hommes de bonne volonté ? » Encore une lois, voilà l’homme qui représente la souveraineté séculaire traditionnelle que laRévo lution a mise à terre ; il aime d'un ardent amour la France et le peuple ; c’est un héritage qu’d reven dique comme le tenant d’Henri IV, et il veut que la royauté soit vraiment une paternité nationale. Il adore Dieu du fond de son âme, il est le fils soumis et dévoué de l’Eglise de Rome et il sait qu’un prince, pour régner lui-même, doit faire régner celui par qui régnent les rois, car sans cela il n’est point de justice. Et c’est l’âme de Saiirl-Louis qui s’unit ù celle d’Henri IV pour offrir à la France une souve raineté vraiment réparatrice. » Le roi dit : Je le veux. Il n’y a qu’un mot à répondre : Nous le voulons. » H est à désirer que cette éloquente étude soit publiée en brochure et activement propagée....

À propos

Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa Le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, le journal devint Le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher. Il traitait en quatre pages de toutes sortes d’actualités (littéraires, agricoles, scientifiques et politiques) et soutenait une ligne favorable à ce qu’il nommait une « monarchie chrétienne et tempérée ».

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