Extrait du journal

En répondant, le roi de Prusse aurait renouvelé l’expression de son vif désir de voir le conflit dano-germanique se terminer par les tranquilles voies des chancelleries à l’avantage de tout le monde, pourvu que le Danemark remplît rigoureusement les engagements contractés par le traité de 1832. Suivant nos correspondants, l’argumentation du roi aurait assez impressionné l’empereur pour que ce dernier reconnût, dans une certaine mesure, l’obstination de la politique de Copenhague. Dans tous les cas. Napoléon 111 aurait reçu de la part de son interlocuteur la promesse qu’on userait, dans les négociations pendantes avec le Danemark. de ce fécond esprit de conciliation « dont la politique allemande a donné à l’Europe tant de preuves. »...