Extrait du journal

louables. Il n’a pas été l’un des derniers à recommander la reconnaissance du royaume d’Italie. Il laisse entendre volontiers qu’il ne reculera point devant établir en Prusse le suffrage universel. N’était l’Autriche qui le contrarie, il l’établirait dans toute la Germanie, à condition, bien entendu, que le suffrage universel reconnaissant, livrât l’Allemagne entière à la dynastie dont les ministres semblent tout prêts à se passer de chambres pour gouverner Berlin, dans le même temps qu’ils réclament la convocation d’un vaste et universel parlement à Francfort. combien de journaux, abusés, ne l’appelaient-ils pas l’homme populaire par opposition au comte de Rechberg! Eh bien! Varsovie s’agite. Sa Popularité M. de Bismark-Schœnhausen n'a pas même la patience d’attendre que le territoire prussien soit menacé ; il se hâte de conclure avec la Russie une convention militaire, dont l’objet apparent est de préserver le sol de la Prusse, dont l’effet réel sera d’aider la Russie à rajuster plus sûrement et plus promptement la chaîne qui lie la Pologne. Certes, M. de Bismark-Schœnhausen, avec ses plans d’unité allemande et l’appui intéressé qu’il avait prêté à l’unité italienne, pouvait passer pour aimer le progrès. Il faut avouer que le masque n’était pas trop mal attaché ! Un soupir de la Pologne , cependant, suffit pour briser l’attache, et le visage se " montre. M. de Bismark-Schœnhausen ne sera...