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Courrier royal, 6 novembre 1937

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Courrier royal
6 novembre 1937


Extrait du journal

c'est le carburant. Sans lui, rien n’est plus possible, ni sur terre, où les exigences stratégiques et tactiques de la motorisation et de la mécanisation se font chaque jour plus lourdes, ni, a fortiori, sur mer et dans l’air. Tout le monde sait que la France ne possède presque pas, dans son sol, de gisements de pétrole ; que, pour les moteurs de l’armée, de la marine et de l'aviation, nous sommes à peu près totalement tributaires de l’étranger. Nos stocks pourraient à la rigueur subvenir aux besoins d’une guerre de quelques semaines ; mais, dans le cas de guerre longue — et ce cas peut être d’autant moins négligé que toute l’économie de notre stratégie défensive, à base de mobilisation industrielle, part de son hypothèse — ces stocks n’auraient guère que la valeur d’un approvisionnement de sécurité : dès le cinquième ou sixième mois, nos fabrications de guerre — notamment nos fabrications de chars, engins mécaniques et avions, devant rendre à plein, les besoins en carburants se mettraient en hausse verticale. S’ils ne sont pas satisfaits, c’est la catastrophe, beaucoup plus certaine que par la perte tactique d’une grande bataille....
Courrier royal (1934-1940)

À propos

Le Courrier royal est un périodique orléaniste illustré fondé en 1934. Mensuel à ses débuts, il devient hebdomadaire à partir de septembre 1935. Il cesse de paraître en 1940. Son contenu porte principalement sur l’actualité politique, mais on y trouve également des articles portant sur la France plus généralement, notamment sur son histoire. Il conserve une distance critique avec le mouvement royaliste de Charles Maurras et son quotidien l’Action française.

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