Extrait du journal

fois moins fortes). En réalité, nous sommes déjà à un stade bien supérieur. tandis qu’en 1913, les divisions (d’infanterie ou de cavalerie) représentaient les neuf dixièmes des effectifs et du matériel, il s’y ajoute aujourd’hui quantité d’armes et de formations techniques « non endivisionnées » (artillerie réservée, une grande partie de l’artillerie lourde, D. C. A., formations de chars, formations anti-chars, unités de mitrailleurs, troupes de transport, troupes de communications, innombrables services du génie, etc.). C'est la conséquence des besoins techniques toujours croissants de la guerre nouvelle. Les troupes non endivisionnées ne sont pas loin d’exiger un personnel comparable à celui des divisions (lesquelles, pour compter moins de fantassins, n'ont nullement diminué leurs effectifs) ; mais leur matériel est plutôt supérieur, en volume et surtout en valeur....