Extrait du journal

P dont'l'occupation'. Leur vie était «.n danger constant, tous les jours, toutes les nuits, sous l’étoile jarre le coeur du Juif se mettait a battre plus tort à chaque.coup de sonnette, a la vue d’un attroupement dans la rue. Ceci avec" raison : la Gestapo et les hommes de Darnand n’avaient pas l’air de plaisanter. Les Juifs qu'ils avaient attrapé étaient bel et bien partis cor les camps d'extermination : ils ont été incinérés dans les fours crématoires ou sont en train de mourir en ce moment du typhus et du choléra. Chacun d'eux a laissé de la famille en France, des enfants qui se sont cachés, une femme qui a glissé à travers les mailles des rafles. Ceux-là ont survécu,, montrant des faux papiers dans les hôtels, voyageant vers le Midi en espérant un peu de tranquillité, allant dans les grandes villes pour disparaître dans la multitude, s'établissant dans les campagnes perdues pour y être peut-être oubliés......