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Excelsior, 2 novembre 1924

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Excelsior
2 novembre 1924


Extrait du journal

Un brigadier du 10° régiment d'artillerie coloniale s'est donné la mort en se logeant une balle dans la fête, il la cantine Bey. Après avoir allumé des bougies, il annonça que dès ()u'ct.)es seraient consumées, il se tuerait eL menaça ses camarades de leur faire subir le même sort s'ils tentaient de sortir de la cantine ou d'éteindre les bougies. Effrayés par la menace, les soldats présents restèrent à la cantine et n'essayèrent pas d'intervenir, car le brigadier ne levait pas la main de sa poche où se trouyait le browning. Quand les bougies furent éLeintes, il contraignit ses camarades à se retirer, Ceux-ci s'enfuirent, Resté seul dans la cantine, il en sortit el. après avoir fait une dizaine de mètres, il appuya le canon de son arme sur sa tempe et pressa la détente. Le coup partit et la mort fut instantanée. Le corps d'il malheureux brigadier fut transporté il l'hôpital. On ignore la cause de ce tragique événement....

À propos

Fondé en 1910 par Pierre Lafitte, LExcelsior constitua de son temps une petite révolution à l’échelle de la presse française. Journal quotidien mais construit sur le modèle des hebdomadaires illustrés, Excelsior offrait à son lectorat une trentaine de photographies par numéro, imprimées sur un papier de première qualité. Si le journal ne fut pas un  franc succès commercial, il poussa de nombreuses autres publications à publier de plus en plus de photographies dans leurs pages.

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