Extrait du journal

Confucius: n'ignorait pas le pouvoir du frisson lyrique et cherchait à l'utiliser pour élever l'esprit et purifier les mœurs de ses contemporains. Les hymnes védiques étaient de merveilleuses machines à pétrir les cerveaux et les cœurs par le pilonnage du rythme. Le peuple hébreu fut soumis, lui aussi, de bonne heure-à cette magnifique et exaltante discipline. La fameuse fête des Tentes avec son Choral de David exécuté par quatre mille lévites, divisés en vingt-quatre chœurs échelonnés sur les pentes de deux collines et' se répondant en cadence avec accompagnement d'orchestre n'était-elle pas, elle aussi, un modèle grandiose de spectacle lyrique ?...