Extrait du journal

Donc, devant lui, je ne cherche pas des informations, mais je constate, ce qui est infiniment plus précieux, que l'extraordinaire rayonnement de M. Mussolini n'est point fatal et irrépressible. « Le chef peut modérer son foyer et n'être qu'un homme. » Bien sûr, cet homme est le même que j'ai vu, galvanisant son peuple, mais il est tout autre. Je ne croyais pas que cette transformation fût possible. Je m'imaginais volontiers que la flamme de M. Mussolini brûlait sans répit ses yeux, creusait ses traits, plissait son front et qu'il ne communiquait intensément son ardeur que parce que soin feu intérieur échappait à toute volonté et même à la sienne....