Extrait du journal

A la sortie de la gare, les compatriotes de M. Herriot — il est né au .village de Saint-Pouange, dans les 'environs de Troyes — lui font une chaleureuse ovation. Sur son passage, îles cris se multiplient : « Vive Herriot ! Vive la République ! » Mais, 'avenue Tliiers, surgissent des communistes — une centaine — portant des drapeaux rouges .et des pancartes sur lesquelles on lit : « A bas ¡l'impÔt sur les salaires! » « Amnistie » Les manifestants essaient d'entourer l'automobile du président. Mais le service d'ordre intervient avec rapidité et vigueur. Il y a ba'garro, les communistes sont refoulés cl, bientôt, M. Herriot peut pénétrer dans le bail du Petit Troyen, où une réception était préparée....