Extrait du journal

Mais l'attaque brusquée aérienne n'est pas la seule à craindre. Il y a aussi l'a'ttaque brusquée terrestre contre nos frontières. Il n'en a pas été question à Londres. Elle est pourtant tout aussi grave, plus grave même que J,a menace aérienne. Celile-ci, en effet, peut causer de cruels ravages, mais si le moral du gouvernement et de la nation est bo.n, rien ne sera compromis, tandis que l'invasion terrestre causera des pertes autrement grandes d ''hommes, de terrain, de ressources de toute nature, et infligera à la population de la région envahie ce que nos départements d-u 1 Nord et du Nord-Est ont subi de 1914 à 1918 : la plus horrible tyrannie....