Extrait du journal

Ici, comme ailleurs depuis quelques années, la crise sévit. Ses effets s'y font durement sentir, plus peut-être qu'ailleurs, car l'indigène qui, au temps de la prospérité était déjà peu payé, ne pouvait faire d'économies, se trouve réduit maintenant à la plus grande des misères. Les bureaux de bienfaisance des communes en plein exercice, ceux des communes mixtes ont de la peine à répondre à toutes les demandes. Et 'je connais quelques villages, éprouvés par les rigueurs d'un hiver exceptionnel, dont les administrateurs vont être forcés de réclamer à l'administration des crédits supplémentaires pour payer la farine et l'orge qu'elle a dû distribuer aux indigènes nécessiteux....