Extrait du journal

Le mot « lasting », qu'on trouve dans le communiqué franco-britannique, témoigne d'e l'évolution suivie en France et en Angleterre pour trouver un terrain d'entente, ménageant tous les intérêts en cause. La thèse britannique était une annulation pure et simple des réparations et des dettes de guerre. La thèse française maintenait le principe intangible du plan Young, notamment en ce qui concerne la fraction incondilionnelle de l'annuité Allemande. Le fait que l'on se soit mis d'accord pour la recherche d'un « règlement durable » témoigne d'un effort réciproque de conciliation, qui situe désormais le probième des réparations à mi-chemin entre les doctrines anglaise et française. L'Angleterre admet que le principe des réparations, en tant qu'elles couvrent en partie les dommages de guerre,'soit respecte. La France admet que ce principe fasse l'objet d'une réadaptation nouvelle aux conditions de l'économie internationale, éprouvée par la crise. Les deux gouvernements se rencontrentsur le terrain du rapport des experts de Haie, qui n'out jamais dit que l'AIlemagne, comme l'a prétendu M. BriiniU'g, ne pourrait payer les réparations, J n; dans le présent ni dans l'avenir....