Extrait du journal

— M. Rouché est trop honnête homme, au sens du dix-septième siècle, pour avoir tenté je ne sais quelle opération de « chantage ». Le mot est trop vilain pour un homme aussi digne d'estime à tous les points de vue et avec lequel j'entretiens des rapports d'amitié que rien ne saurait altérer. J'ajoute que j'ai été témoin de ses efforts, auxquels tout esprit impartial doit rendre hommage. Ma conviction intime est la suivante : très profondément attaché à notre grand théâtre lyrique • national, très fier, à juste titre, d'en avoir la direction, M. Rouché ne quitterait pas ce poste d'honneur s'il lui était possible de le conserver. Il est entièrement sincère quand il dit que cela lui est devenu impossible. D'accord. Mais je dois, tout en regrettant cette décision, parer au plus pressé. Je ne puis, sous aucun prétexte, et pour un grand nombre de raisons, laisser se fermer les portes de l'Opéra....