Extrait du journal

POLITIQUE EXTERIEURE. — La fédération fait reposer sa politique étrangère sur le maintien et le respect scrupuleux des traités. Elle assurera la sécurité du pays par des alliances fondées sur des intérêts communs et par une organisation juridique internationale substituant progressivement, entre les Etats, le règne du droit à celui des forces anarchiques. Elle rendra à la Société des nations l'efficacité rêvée par ses fondateurs et ruinée par les négociateurs d'après guerre. Notre pays entretiendra avec les autres nations une collaboration active en tout domaine. L'Allemagne devra donner des gages effectifs de sa loyauté. Avec l'Union des républiques socialistes soviétiques, aucune collaboration ne sera possible tant que ce gouvernement ne sera qu'une annexe de la III" Internationale, destructrice de l'ordre et de la paix extérieures. La fédération se refuse à la ratification des accords sur les dettes interalliées. Elle demande l'ouverture de nouvelles négociations en vue d'un partage équitable des charges de guerre. Elle n'ambitionne aucune conquête, elle appelle de tous ses vœux la pacification internationale. Réduction au minimum des charges militaires de la France dès que sa sécurité sera garantie de façon précise....