Extrait du journal

Les dépenses militaires étaient naturellement appelées à dépasser celles des missions civiles (régie non comprise) et l'on sait que, depuis le 11 janvier, l'Allemagne refuse de payer les frais xle- nôtre armée du lthin, Cette dernière n'a fourni pour, la Rhur que 'deux. divisions d'infanterie et une de 'cavalerie, la métropole ayant complété-le corps d'occupation par trois divisions d'infanterie et une brigade de cavalerie. 'A ces unités (50,000 hommes envirou), se sont 'ajoutés les renforts destinés il assurer les re-lèves, les permissions et la soudure entre les classes. Si de nouveaux contingents étaient dirigés au nombre .de 15,000 à 20,000 hommes vers le bassin industriel, l'effectif total de notre corps d'occupation ne serait pas loin d'atteindre 90,000 hommes. C'est l'indice de la volonté de la France, sûre aussi de la productivité des gages administrés de concert avec la Belgique. Tout en voulant obtenir, par ce renforcement d'effectifs, une surveillance plus stricte, par une meilleure répartition des unités et en atténuant les fatigues de nos soldats, la France n'engagerait pas ces dépenses supplémentaires sans être certaine d'en 'récupérer le montant. Il faut tenir compte, en effet, de ce fait que la productivité de la Ruhr n'a commencé que vers la fin mars, tandis que les dépenses courent depuis le- 11 janvier. A égalité de temps, les recettes dépasseront les dépenses....